
Pot en forme de tête, autoportrait, 1889, Copenhague, Kunstindustrimuseet.

Portrait de Gauguin en forme de tête de grotesque, 1889, Paris, Musée d'Orsay.

Vase en forme de tête de femme, Madame Schuffenecker, 1889, Dallas, Museum of Art.

La Famille Schuffenecker, 1889, Paris, Musée d'Orsay.


A gauche, Meyer de Haan (1852-1895), Autoportrait en costume breton, 1889, Collection particulière. Meyer de Haan, peintre hollandais rencontré à Paris, allait devenir l'élève, le compagnon, l'ami très cultivé et un soutien financier de Gauguin pendant la période du Pouldu en Bretagne. A droite, le grand oeuvre disparu de ce peintre dont il ne reste que cette gravure réalisée par un anonyme, aujourd'hui au Musée historique juif d'Amsterdam. Meyer de Haan y travailla huit ans durant ses années hollandaises. Elle représente Uriel Da Costa devant ses juges. Da Costa fut excommunié par la communauté juive d'Amsterdam pour athéisme au XVII° siècle. Cette affaire et ses suites ne furent pas étrangères à la formation de la pensée du philosophe Baruch Spinoza.

Dans les vagues ou Ondine I, 1889, Cleveland, The Cleveland Museum of Art.

La Vie et la Mort, 1889, Le Caire, Musée Mahmoud Khalil Bey. Tableau qui annonce le fameux D'où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ?

Hans Baldung dit Grien (1484-1545), Les Trois Ages de la Vie et la Mort, 1541-44, Madrid, Musée du Prado.

Paris, Exposition Universelle de 1889, vue générale avec la célèbre tour Eiffel construite pour l'occasion, vilipendée par l'Intelligentsia d'alors, mais passionnément aimée par Gauguin qui publia des "notes" visionnaires à la gloire du fer en architecture et en art.

Exposition Universelle de 1889, Pavillon de l'Annam (Viet-Nam). Après l'avoir visité, Gauguin voulut partir au Viet-Nam pour "étudier les Annamites".

Les danseuses de Java à l'Exposition Universelle de 1889 qui enthousiasmèrent Gauguin.

En couleurs et en action, les danseuses admirées par Gauguin devaient ressembler à ceci. On remarque la gestuelle caractéristique de ces danses qui sera reprise en plusieurs oeuvres de l'artiste.

Une du numéro de juillet 1889 du Moderniste Illustré où Gauguin publia ses Notes sur l'Art à l'Exposition Universelle. Le rédacteur en chef était Albert Aurier, un ami d'Emile Bernard.

Statuette de Martiniquaise, cire peinte, socle en bois, 1889, New York, The Henry and Rose Pearlman Foundation. On remarque la gestuelle des danseuses javanaises attribuée à cette jolie Martiniquaise...


Vénus Noire, ensemble et détail, grès émaillé, 1889, New York, Nassau County Museum. L'onde de choc de la Martinique, ravivée par les pavillons exotiques de l'Exposition Universelle, continue d'agir sur Gauguin dont la passion pour la femme noire ne faiblit pas en cette année 1889.


Eve, ensemble et détail, grès émaillé, 1890, Washington, National Gallery of Art. Peau sombre et chevelure claire, Gauguin mélange, agrège, en se souciant fort peu de toute vision réaliste de l'art.